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 | | Sujet: Dernières Nouvelles du Dr. Pierre Mailloux - (31/08/09) Lun 31 Aoû - 14:01 | |
| (Québec) Le psychiatre Pierre Mailloux vient d'essuyer un troisième revers dans son combat contre le Collège des médecins du Québec, qui lui interdit depuis avril 2008 de pratiquer auprès des enfants et des adolescents.Le comité de discipline de l'organisme lui avait imposé cette interdiction jusqu'à ce qu'une décision soit rendue sur des plaintes relatives à la prescription et à l'administration d'une médication inappropriée pour des enfants. Le Collège des médecins juge la pratique de Mailloux comme étant dangereuse et désuète et lui reproche des diagnostics hâtifs, imprécis ou erronés,, de même que l'administration de doses élevées d'antipsychotiques et de neuroleptiques à ses jeunes patients sans égard aux effets secondaires. Le doc Mailloux avait d'abord tenté en vain d'obtenir un sursis temporaire de cette décision en juillet 2008, mais la juge Louise Provost, du Tribunal des professions, avait refusé de lui accorder. Le Tribunal avait ensuite entendu son appel sur le fond en janvier.Les juges Denis Lavergne, Danielle Côté et François Godbout ont toutefois récemment décidé de rejeter la dernière tentative du psychiatre de 60 ans de reprendre sa pratique auprès des enfants et des adolescents.Pas d'erreurDans leur décision, ils ont estimé que le comité n'avait commis aucune erreur déraisonnable en concluant à la gravité des reproches faits au doc Mailloux dans la plainte disciplinaire et au fait qu'ils portent atteinte à la raison d'être de la profession. Ils ajoutent que la conclusion du comité s'appuie sur une analyse factuelle et objective ne comportant aucune erreur déraisonnable.Le Tribunal a également rejeté les prétentions du psychiatre, qui reprochait au comité de discipline d'avoir refusé d'entendre un enregistrement du syndic adjoint du Collège réalisé lors d'une rencontre tenue en décembre 2007 et qui comportait, selon le doc Mailloux, des propos incompatibles avec ceux tenus devant le comité. Alléguant le parjure, le psychiatre souhaitait introduire cette preuve pour bénéficier d'un arrêt des procédures. Le tribunal a plutôt estimé qu'il n'avait pas réussi à le convaincre d'un fondement factuel pouvant laisser croire à un parjure ni de l'impact décisif que pourraient avoir des déclarations incompatibles à l'égard de l'ensemble de la preuve.La plainte qui avait été portée initialement dans cette affaire comprend 14 chefs d'infraction, dont 10 touchent les cas d'enfants de 6 à 12 ans. Avant sa radiation provisoire, le doc Mailloux traitait une quinzaine d'enfants pour environ 300 adultes.Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/200908/30/01-897245-interdiction-de-pratiquer-la-pedopsychiatrie-troisieme-revers-pour-le-doc-mailloux.php | |
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