erik.b
Nombre de messages : 155 Age : 44 Date d'inscription : 04/08/2008
| Sujet: article Mer 6 Jan - 13:26 | |
| |
La F-1 arrive en ville La F1, une affaire de gars – Doc Mailloux
|
09/06/2003 13h23 |
|
|
|
|
PIERRE MAILLOUX, le Psy à l'écoute de CKAC croit que la passion de la F1 est l'expression parfaite de la masculinité. Bref, les chars, c'est pas une affaire de femmes, tranche-t-il.
Archives TVA
|
|
|
|
Retour au dossier La F-1, c’est une affaire de chars. La passion des chars, c’est une affaire de gars, parole de Doc Mailloux. Et une affaire de zizi. Pourquoi trippe-t-on sur le vroum-vroum des bagnoles? Sur la F-1? De Montréal à Kuala Lumpur? Ces interrogations vont au cœur même de la psyché de l’homme. Si on démystifie la F-1, donc, théoriquement, on va mieux connaître l’homme. Et qui connaît l’homme comme le fond de sa poche? Hein? Le Doc Mailloux, bien sûr. Je l’ai appelé, samedi, chez lui. Il faisait visiter sa ferme, ses chevaux et ses lapins à une équipe de télé. «La fièvre de la F-1, on convient que c’est masculin. Ça revient à la performance. À astiquer et à frotter…» Pour le Psy à l’écoute, c’est limpide: il y a des hommes aux chars. Comme il y a des hommes aux femmes. Ou aux hommes. «Il y a un fort pourcentage d’hommes qui préfèrent astiquer leur char que flatter leur femme…» Les femmes et la F-1 Et les femmes, justement? Les femmes qui vont au Grand Prix là-dedans? «La majorité des femmes qui s’y intéressent, ce n’est pas pour la F-1. C’est pour les hommes de la F-1. C’est comme les filles qui vont au football ou au baseball: c’est pour voir des belles fesses rondes…» Pour Pierre Mailloux, la F-1, c’est la compétition. Or, la compétition, c’est une affaire de mâle, depuis Néandertal. Les femmes, c’est la séduction qui les branche. «Miss Univers, ça, ça intéresse les femmes!» Ouf. Je sens que la nouvelle présidente de la Fédération des femmes du Québec va lire ce papier attentivement. Et que le fan club du psy de CKAC va (encore) grandir. Au bout du fil, le Doc revient à son sujet. L’homme et la course de chars. «L’attrait pour la course, tu sais, c’est très masculin. De vouloir se comparer, mesurer sa puissance. Ça revient un peu à la bravoure, aussi.» Vous parliez d’astiquer et de frotter sa voiture, Doc… Un esprit tordu pourrait y voir un pervers double sens, vous savez… L’engin «C’est facile de faire un lien avec l’engin masculin. Ce n’est pas une farce de dire que l’intérêt marqué de certains hommes pour l’automobile est un équivalent sexuel. Frotter l’engin, l’astiquer, améliorer sa performance…» Puis le Dr Mailloux a tranché: «C’est freudien.» Du coup, j’ai eu en tête toutes ces Porsche, ces Ferrari qui pullulent, rue Peel ou Crescent, l’été venu en général; au temps du Grand Prix en particulier… Et oui, Pierre Mailloux a, soit dit en passant, une opinion sur le triangle Bagnole-Homme-Femme: «Qui n’a jamais entendu l’expression Grosse Corvette, petite quéquette? Les femmes ne sont pas folles: ça veut dire que la majorité de ces gars-là ont de la misère au lit. Ça veut dire que, même si ce n’est pas le cas, ces gars-là voient leur pénis comme étant plus petit…» Pensez à ça la prochaine fois que vous verrez un gars déambuler dans sa Audi décapotable sur Sainte-Catherine, escorté d’une poupoune (dans le siège passager, évidemment), ces prochains jours… Nos mères et nos chars Le Dr Mailloux voit deux racines de la fascination d’un fort pourcentage d’hommes pour la F-1:
- 1) Notre ADN d’inventeur: «Les grandes inventions de l’humanité? C’est l’homme. À part Marie Curie. Principalement, pas exclusivement, bien sûr. L’homme a inventé les moteurs. La locomotion. Normal qu’il s’intéresse aux chars.»
- 2) Nos mères: «Un homme qui a été écrasé par une mère castrice, à l’enfance, ça va s’intéresser plus que les autres aux autos. Il va se surinvestir dans son auto.»
Le «grand cirque de la F-1» débarque à Montréal cette semaine. Le char va être roi de la ville. Est-ce malsain, Doc? «Patrick! Patrick! Tu viens de me demander si c’est malsain d’être masculin. Jamais! Jamais! Comme il n’est pas malsain d’être féminin!» Ouais, bon. Mais ça ne vous déprime quand même pas, juste un p’tit peu? «Pantoute! Les hommes vont extérioriser, cette semaine, un intérêt masculin. Je dis Bravo! On ne le fait pas assez. On vit dans une société matriarcale, où les rapports sont dictés par les femmes!» – Et vous Doc? La F-1? – Moi, je n’aime pas les autos. Je suis aux chevaux |
|
| |
|