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| Sujet: Dernières Nouvelles du Dr. Pierre Mailloux - (20/01/09) Mer 21 Jan - 15:41 | |
| Mailloux de retour devant le Tribunal des professionsPhoto : François Gervais (Trois-Rivières) Le psychiatre Pierre Mailloux était de retour devant le Tribunal des professions, hier matin, dans le dossier portant sur la limitation provisoire de la pratique de la pédopsychiatrie, qui lui avait été imposée par le Collège des médecins au début de l'année 2008.
On se rappelle qu'il avait été débouté dans sa tentative de reprendre le droit d'exercer la pédopsychiatrie en juillet dernier. La juge Louise Provost du Tribunal des professions avait alors refusé de lui accorder un sursis temporaire. Hier, son appel a été entendu sur le fond devant le Tribunal des professions.
La mission des trois juges qui siégeaient dans la cause est de décider s'il est justifié de redonner au psychiatre son droit de pratique avec les enfants. Pour ce faire, ils ont écouté la preuve et les plaidoiries des deux parties.
D'un côté, le psychiatre, qui se défendait seul, a rappelé que le comité de discipline du Collège des médecins n'avait aucune raison de limiter sa pratique. Pendant 90 minutes environ, il a en effet soutenu que le syndic n'avait aucune preuve de sa prétendue dangerosité envers les enfants.
«Je ne fais que favoriser l'avancement de la médecine et ce, depuis 29 ans. Je n'ai causé aucun tort, aucune lésion aux enfants. On me reproche tout simplement d'être différent de la gang de Sainte-Justine. Les juges ont même interpellé l'avocat du syndic en lui rappelant qu'ils n'étaient pas là pour juger mon comportement mais plutôt la qualité de mon travail», a-t-il indiqué hier.
Il soutient que son travail clinique a été fait dans les règles de l'art et qu'il était justifié de prescrire de hautes doses de neuroleptiques à certains enfants souffrant de troubles graves de psychose et de schizophrénie. Pour sa part, le Collège des médecins soutient que le psychiatre ne doit pas pratiquer la pédopsychiatrie parce que sa pratique professionnelle présente des risques élevés pour la population. Sa pratique médicale est jugée dangereuse et désuète.
La plainte qui a été portée initialement dans cette affaire regroupe 14 chefs d'infraction, dont 10 directement liés à son travail de pédopsychiatrie auprès d'enfants âgés de six à 12 ans. Avant cette limitation provisoire, le psychiatre traitait une quinzaine d'enfants sur 300 patients adultes.
Le Tribunal des professions a pris la cause en délibéré. Une décision devrait être rendue au cours des prochains mois.Source : Nancy Massicotte - Le Nouvelliste | |
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